Je décide de me reposer et mettre sur pause mes projets. Je prends une journée bonbon, je fais le strict minimum de tâches et je fais des activités que j’aime. Au milieu de la journée, je me sens mal. Je trouve que ma journée n’a pas de sens. Ce qui était au début une journée pour me reposer se transforme en une journée déprimante. Je me sens mal de ne pas être capable de bien me reposer. Cependant, je n’ai envie de rien. Je me sens vide. Je n’ai pas d’énergie pour rien. Le lendemain, je trouve que tout est trop gros. Je tombe dans une mini dépression. Je suis paralysé de toute action.
Il m’arrive de vivre ce que j’aime appeler une culpabilité paralysante. Je me sens mal de ne rien faire de productif dans ma journée ce qui m’amène à me sentir déprimé. Une fois que je suis déprimé, tout semble être une montagne. Je tombe dans un cercle vicieux. J’ai une paralysie mentale. Je reste écrasé sur le divan. Je réfléchis et j’essaie de me motiver à faire quelque chose, mais j’en suis incapable. Dans ces situations, mon HPI et mon TDAH s’expriment au maximum dans le négatif. Je pense trop. Je reste dans ma tête. Je procrastine. Je manque d’énergie et de motivation. Je suis conscient que je ne fais rien et cela me génère encore plus de frustration. Bref, ce ne sont pas les moments les plus agréables. Je ne sais pas si ce genre de situation se retrouve réellement chez plusieurs HPI. J’espère pouvoir, avec mon partage, aider quelqu’un dans une situation similaire.

Un cercle vertueux
Je décide de me lever de mon divan. Je vais aller « casser » mon humeur dépressive. Je vais faire quelque chose que je fais rarement ou qu’y me fait sortir de ma routine. Cela m’aide à détruire le cercle vicieux. Par exemple, je peux appeler quelqu’un, aller prendre une marche dans une place que je vais rarement ou commencer un livre. Bref, j’essaie de faire quelque chose que je n’ai pas encore fait de la journée (ou même depuis longtemps) qui va pouvoir m’activer un peu l’esprit ou le corps. C’est souvent ça le plus difficile. Passer de l’inaction à l’action. Passer du divan, de ma tête, à l’activité. Par expérience, je réalise que je dois juste accepter que je ne veuille pas. Je ne veux pas aller prendre une marche, mais je sais que ça va faire du bien. Je le fais à contrecœur. En acceptant que je ne veuille pas le faire, je suis authentique avec moi. Je trouve donc la motivation de me forcer, car je n’essaie pas de mentir. J’essaie de m’aider. Pendant l’activité, j’oublie tranquillement que je n’allais pas bien. Je pense à autre chose. Après, je me sens mieux. Merci vitamine D.
La prochaine étape est importante, une fois le cercle vicieux détruit, il faut créer un cercle vertueux. Pour ce faire, j’enchaîne plusieurs activités significatives. Souvent, une bonne planification et une routine peuvent m’aider à le faire. Je prévois des activités à court terme à faire et je les fais (ICI pour en savoir plus). Je ne prévois pas que des tâches, je me prévois aussi des pauses avec des activités que j’aime. Ainsi, je transforme une journée déprimante en une journée ou je réalise quelques tâches et je fais plusieurs activités différentes que j’apprécie. Je réalise que, pour moi, relaxer ce n’est surtout pas de rien faire. Pour moi, relaxer, c’est de faire plein de choses différentes, quand je le veux et sans pression. Pour moi, relaxer, c’est un cercle vertueux.